Le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD), en vigueur depuis mai 2018, impose des règles strictes à toutes les entreprises traitant des données personnelles, visant à protéger les informations des clients et des employés. Ce guide, structuré autour de 15 questions essentielles, vous aidera à naviguer dans les exigences du RGPD et à assurer la conformité de votre entreprise.
Le RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données) est une législation européenne qui établit des règles strictes pour la protection des données personnelles. Il vise à garantir que les informations des citoyens de l’UE soient traitées de manière sécurisée et transparente.
Oui, toute entreprise, même située hors de l'UE, est concernée dès lors qu’elle collecte ou traite des données personnelles de citoyens européens, qu'il s'agisse de clients, partenaires ou employés.
Le RGPD protège toutes les informations permettant d'identifier une personne, directement (nom, adresse) ou indirectement (adresse IP, numéro de carte bancaire, données de localisation). Toute donnée à caractère personnel est incluse.
Il existe plusieurs bases légales pour traiter des données : le consentement explicite de l’utilisateur, l’exécution d’un contrat, le respect d'une obligation légale, l'intérêt légitime de l'entreprise, ou encore la protection des intérêts vitaux de la personne concernée.
Le consentement doit être donné librement, de manière spécifique et claire. Il ne peut être implicite. L'utilisateur doit être informé de la finalité du traitement et avoir la possibilité de retirer son consentement facilement, à tout moment.
Les utilisateurs disposent de droits variés, dont :
Le DPO est un expert en protection des données qui conseille l’entreprise sur la conformité RGPD. Certaines organisations, notamment celles traitant des données sensibles ou à grande échelle, sont tenues de désigner un DPO.
Les entreprises doivent adopter des mesures de sécurité adaptées, telles que le chiffrement, la pseudonymisation, ainsi que des contrôles d’accès stricts. La formation des employés est également essentielle pour limiter les risques d’erreur humaine.
Une violation de données se produit lorsqu'une information personnelle est accidentellement ou illégalement détruite, perdue, modifiée, divulguée ou consultée sans autorisation, qu’elle résulte d'une cyberattaque ou d'une erreur humaine.
En cas de violation, l'entreprise doit notifier l'autorité de protection des données dans les 72 heures. Si la violation présente un risque élevé pour les personnes concernées, elles doivent également être informées sans délai.
La PIA est une évaluation systématique des risques liés à un traitement de données personnelles. Elle est obligatoire pour tout traitement susceptible de représenter un risque élevé pour les droits et libertés des personnes (par exemple, traitement de données sensibles).
Les sanctions peuvent être sévères : jusqu'à 20 millions d'euros ou 4 % du chiffre d'affaires annuel mondial de l'entreprise, selon le montant le plus élevé. De plus, l'atteinte à la réputation peut avoir des conséquences tout aussi graves.
Les entreprises doivent documenter leurs activités de traitement dans un registre, effectuer des analyses de risque, et être en mesure de démontrer qu’elles ont mis en place des mesures de protection efficaces pour les données personnelles.
La conformité doit être surveillée en continu via des audits réguliers, la mise à jour des politiques de sécurité, et la sensibilisation constante des équipes. Les processus internes doivent être révisés à mesure que les lois évoluent.
Pour commencer, cartographiez vos traitements de données, identifiez les bases légales de chaque traitement, nommez un DPO si nécessaire, mettez en place des mécanismes pour garantir les droits des utilisateurs, et assurez-vous de la sécurité des informations collectées.
Contactez-nous pour un audit personnalisé et bénéficiez de conseils sur mesure pour garantir la conformité de votre entreprise avec le RGPD.